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J'aime autant vous dire...

16 mai 2008

L'apologie de la maternité

BebeCadumRRâââ! Marre de ces bébés cadums mis sur un piédestal par leurs doucereuses mamans attendries par les exploits de la chair de leur chair ! Non mais vraiment, ça devient insupportable cet espèce d'émerveillement devant la moindre parole, la moindre action de nos chérubins. Et ce regard de pseudo complicité que vous lancent ces parents obnubilés, lorsqu'à la caisse du magasin du coin, leur 8ème merveille du monde vous fixe hagardement, le sourire baveux, en faisant tomber leur tétine. Marre d'être obligée de devoir rire à leurs blagues pas drôles, de répondre à leurs questions absurdes (et pouquoi tu veux des saussures? et pouquoi les autres sont cassées? et pouquoi tu les as usées? et nianiani et nianiania, jusqu'à remonter aux origines de l'univers).
Peut-être qu'avant on ne faisait pas assez attention à eux, qu'on n'avait même pas conscience que les nouveaux nés ressentaient la douleur, qu'on les corrigeait et leur interdisait moults choses sans jamais leur donner aucune explication, mais, MAIS, on est tombé dans l'excès inverse et c'est affligeant, d'autant plus qu'on risque d'en faire des adultes frustrés, mégalos, préoccupés de leur seule petite personne, si ce n'est préalablement des ados déchaînés ou suicidaires ou totalement superficiels (ouais oh ça va j'ai le droit moi aussi de verser dans l'excès hein). Non mais c'est vrai regardez moi ces gosses habillés en marque de la tête aux pieds dès 5 ans, ces fillettes fringuées comme des péripatéticiennes (je vais me faire traiter de ringarde rétro conservatrice mais zmen fous) qui du coup se font reluquer le derrière stringué et leurs yeux maquillés (dans l'ordre de reluquage) par des gars qui se demandent ce que sont ces poupées. Euh je dévie du sujet premier, mais c'est un peu du même ordre.
Le témoin à charge est cette pathétique émission d'M6 où super Nanny (oui je sais j'ai de sacrées références) apprend à des parents complètement dépassés à dire simplement non à leurs mioches déchaînés qui courent partout et trépignent et hurlent et réclament et exigent et n'en font qu'à leur tête. C'est tout simplement hallucinant. Je vais ouvrir un boui boui et y vendre des brochettes de sales mômes sauce moutarde harissa. Quelqu'un pour s'associer?

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6 février 2008

blog à l'abandon...

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Juste une image choc mais justifiée

10 septembre 2007

Trou Noir

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Je profite d'avoir accès à internet pour vous informer de mon retour dès que j'aurai une connexion at home. (oui, mes millions de fans n'en peuvent plus de cette absence interminable et trépignent d'impatience un peu partout dans le monde).

Je dois avouer que je peux aisément me passer de la télé, Nagui&Cie ne me manquant pas outre-mesure (ni d'ailleurs les reportages vachement intéressant sur des couples ou l'héroïque môsieur passe la serpillère et sa madame elle est hachement contente parce qu'il est trop avant-gardiste koua. Franchement je n'en reviens pas que ce genre de chose soit présenté comme quelque chose d'exceptionnel... Je vais arrêter là le débat, on sent bien l'influence légèrement féministe de ma maman. Quoi que là il n'agit pas de féminisme mais juste de bon-sens, bordel).

Si je peux me passer de la boîte à images, en revanche, je m'aperçois, comme beaucoup d'entre nous dès qu'ils se retrouvent sans, que je suis accro au web. Sans je me sens coupée du monde, c'est terrible. Pas de mails, pas de tournée des blogs, pas de récupération d'infos à droite à gauche même le dimanche à 21h si j'veux, pas de météo en alaska, pas d'horaire de train pour "trou-perdu s/ mer", pas d'heures et d'heures perdues à naviguer sans but de sites en sites, rien, rien, le vide informatif intersidéral.
J'aime autant vous dire (alors là, ça vous fait le même effet que d'écouter une chanson dont le titre est aussi celui de l'album, ou de tomber dans un bouquin sur le titre de ce dernier inclus dans une phrase bien placée dans la progression de la narration et sensée être le top du summum du chic et de la classe) (moi perso je déteste ce genre d'effets "littéraires" à 2 francs) que j'ai hâte de retrouver mes petites habitudes webiennes.

Et pour finir, une petite citation papillote, juste parce que j'en ai envie et que j'aime les citations à 2 francs (oui, ça fait déjà un moment qu'on est passé aux euros). Et comme c'est mon blog je fais ce que je veux. (comme vous pouvez le constater je suis dans ma phase "c'est mon mien" qui survient ordinairement aux environs de 3-4 ans) :
Rien n'est jamais fermé, sinon tes propres yeux. Proverbe persan

Peut-être après ça allez-vous vous interroger sur l'origine des papillotes? (je continue sur ma lancée d'explications de traditions noëllesques, pour que vous soyez incollable le 24 au soir autour de la dinde fumante). Donc voilà une explication, à prendre au pied de la lettre ou pas...

A la fin du 18e siècle, un dénommé Papillot, apprenti chez un confiseur lyonnais du quartier des Terreaux, était amoureux d'une belle et avait pris l'habitude d'envelopper les bonbons fraîchement fabriqués dans des papiers sur lesquels il écrivait des messages enflammés. Surpris par le patron, il fut renvoyé, mais ce dernier retint l'idée et vendit ses bombons sous le nom de "Papillote" en incluant au verso de l'emballage, une histoire drôle, une devinette, une citation.

22 août 2007

Petits tracas du quotidien

Si vous avez envie de rire tout en lisant un dictionnaire, j'ai ce qu'il vous faut : le dictionnaire des tracas (édition du Seuil, par Murillo-Leguay-Oestermann). Un recueil de néologismes pour décrire tous les petits tracas du quotidien. Tordant. En exclusivité, un extrait (assez long, mais j'ai pas eu le coeur d'élaguer -au risque de me faire alpaguer par les auteurs huhu, vous vous rendez pas compte de tous les risques que je cours pour vous moi, tout ça pour vous faire rire) (enfin normalement ça devrait au moins vous soutirer une esquisse de sourire).

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En vrac, ça donne ça :

 

agroude : léger recul de votre animal domestique qui vous fait douter de votre haleine (euh ça m'est jamais arrivé, mais par contre je ne doute pas de son haleine moi, j'évite de respirer quand mon nez est trop près de la bouche de ma chienne)
chouir : faire semblant de ne pas avoir reçu le postillon
dreps : fou-rire avec bronchite
duguelonette : jupe coincée dans votre collant au sortir des toilettes
effouder : transpirer pendant un rdv
éguélé : truc récupéré qu'on aurait mieux fait de laisser dans la rue  
ertezoute : personne qui vous tient la porte de si loin qu'elle vous oblige à presser le pas (oui, tout ça m'est arrivé et je suis sûre qu'à vous aussi. Enfin sauf peut-être pour la jupe, si vous êtes un mâle, quoi que vous faites ce que vous voulez hein)
grafour : chat qui miaule et qui pète tout le long du trajet
hize : vieille gaffe qui vous hante encore (oui, du genre envoyer un texto à la mauvaise personne, et se taper une honte internationale. Non, non, n'insistez pas, je ne vous dévoilerez rien de plus, j'ai vraiment honte rien que d'y penser)
krofèle : invité(e) du réveillon qui beugle dès le premier verre, écrase sa cigarette sur le tapis, vomit sur les manteaux et se suicide dans la chambre d'à côté. Par extension : petit poil au bout de la plume du stylo
laguindouir : attendre à côté de son chien qui fait ses besoins
lornidien : personne à la table d'à côté qui écoute tout ce que vous dites
sirmouffer : sentir que la personne arrivée après vous va essayer de passer devant
spovia : radio qui ne marche que quand on lui tient l'antenne
xataplu, e : pote qui veut votre opinion sur le film dès que la salle se rallume
troosme : tracas de water
troosme arctique : wc où on se les gèle
troosnémo : chute de téléphone portable dans la cuvette (oui, OUI, ça m'est arrivé. Je vous rassure, après 9h en salle d'opération et 15 jours de convalescence, il s'en est remis.)
troosme-prapanluter : se faire engueuler par quelqu'un qui a oublié de mettre le verrou
zoupard : distance entre le ticket de péage et le bout des doigts tendus (ordinairement 5,3 cm)

Et je vais en rajouter un de mot, "satanéchiencépapossiblessa" (copyright yoyotte) : vous venez de shampouiner votre chien de la truffe au bout de la queue, quand celui-ci part en courant et se roule avec frénésie sur un CHAT MORT. Mais si ! Mon chien n'a rien trouvé de mieux que de me faire ce coup là cet après-midi. Ben oui, j'ai été bonne pour la re-shampouiner. GRRaouw.

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21 août 2007

Os court (jeu de mots à 2 francs, promis demain j'arrête avec mes titres pourris)

cartonsPréparation de cartons... Déménagement dans 10 jours... Ah non, 9. Ca fout les j'tons, mais bon, hein, le mouvement c'est la vie...

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18 août 2007

Salagadou lamagiekabou La bidibidabidibou

Spéciale pour Danycab :

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18 août 2007

WiiwichiouAmèwicrwissmass

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Quelle blague ces fameux treize desserts provençaux ! Oui, oui, je fais mon intéressante, mais je parle de Noël quand je veux d'abord, surtout en plein été parce qu'en décembre c'est pas très très original, vous en conviendrez.
Bon, je reprends. Déjà, quand je suis arrivée dans le sud, je n'étais pas trop au courant de l'existence de cette fameuse tradition de Noël. Quand je l'ai su, je me suis dit "waouh, ils font pas dans la dentelle ces sudistes hein ! Quand on mange, on mange !". Mais quand j'ai su en quoi consistaient ces treize "desserts", c'est-à-dire (je vous la fait courte) :

  • des fruits secs : raisins secs, figues sèches, amandes et noix appelés les mendiants à cause de leur couleur, qui rappelle l'habit des moines mendiants : les Carmes (amandes), les Dominicains (raisins secs), les Franciscains (figues) et les Capucins ou Augustins (noix)
  • les dattes, qui rappellent symboliquement l'origine orientale du Christ
  • les nougats, blanc pour la pureté et noir pour les forces du mal (brrr j'en tremble)
  • la fougasse à l'huileuh d'oliveuh
  • la pâte de coing ou fruits confits
  • les oreillettes (petite gaufre légère et fine) (eh oui ce n'est pas pour téléphoner discretos en conduisant, qu'allez-vous imaginer)
  • les fruits frais : mandarines, oranges, poires, raisins et melons d'hiver conservés pour cette occasion.

je disais donc, quand j'ai su ça, j'ai été plutôt déçue, j'imaginais autre chose moi, du genre délire gargantuesque avec en concurrence on the table between the fourchettes and the convives, du tiramisu, de l'île flottante, de la mousse au chocolat, du Paris-Brest, de la tarte aux pommes, de la charlotte aux fraises, du vacherin, de la bûche, des profiterolles et que sais-je encore... "Numme mikess" (comprenne qui pourra, un peu de favoritisme pour les mangeurs de bretzels trempées dans la bier voum elssass).

Notez cependant que sur n'importe quel site où j'aille pour éclaircir ce mystère (mmmh avec la meringue au milieu) des treize desserts - qui j'en suis sûre vous passionne - , aucun n'est en mesure de m'expliquer clairement ce que sont ces treize desserts. Parce que si vous comptez bien, il n'y en a pas treize.
Mais tous s'accordent sur ce point : ils représentent la Cène avec le Christ et ses douze apôtres, et il faut s'enfiler ça après "le gros souper" composé de 7 plats " "maigres " " (je préfère mettre des doubles guillemets parce que bon, tout est relatif) en souvenir des 7 douleurs de Marie - ah vous non plus vous n'êtes pas allés au catéchisme -, lequel est servi avec 13 petits pains. Les plats maigres servis diffèrent d'un coin de Provence à l'autre, on retrouve souvent la carde et le céleri, le choux-fleurs, les épinards et la morue, l'omelette, les escargots, la soupe à l'ail … (une idée affreusement bête et triviale me vient à l'esprit, c'est le côté tord-boyaux et l'haleine moyennement fraîche à la fin de ce maigre souper) mais jamais de viande, uniquement des poissons, des coquillages, des gratins, des légumes, des soupes, de l'anchoïade.

Pourquoi je disais ça moi? Paraît que "si ce qu'on a à dire n'est pas plus beau que le silence, il faut se taire", mais je parle en silence que je sache, alors ça compte pas.

 

12 août 2007

Voisinage bien-aimé

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Mes voisins sont fantastiques... S'il me manque un oeuf pour mes crêpes, ou qu'ils ont besoin d'un peu de lessive, on passe se voir... Parfois untel m'apporte un bout de tarte et me propose d'arroser mes plantes vertes pendant une absence prolongée... Une véritable petite communauté qui se serre les coudes! NON mais je plaisante, vous croyez vraiment que ces clichés de feuilletons existent dans la réalité, hein? Et que j'allais vous raconter comment j'ai rencontré l'homme de ma vie en toquant au numéro 5 dans l'immeuble d'en face? Tss.

Eh bien, j'ai le regret de vous annoncer que non, ça n'existe pas un voisinage comme ça, tout comme le lapin de Pâques d'ailleurs (comment ça vous n'étiez pas au courant?).
Bon alors au bout d'un moment, on finit par accepter la réalité et par s'habituer aux voisins qui pissent tous les 3 soirs dans la rue et à l'odeur florale qui s'en dégage (hum) par ces temps de chaleur... On se fait aux jeunes cons qui squattent en bas de chez soi jusqu'à 5h du mat en fumant des pets et se vantant avec des rires de hyènes de leur dernière garde à vue... On s'habitue aussi à celui qui vide son garage tous les deux jours dans la rue, et qui fait une expo de mobylettes sans âges, de télés foutues, de tout un bric à brac aussi mystérieux que ses surprenants rots d'outre tombe (si, si). (D'ailleurs je n'ai toujours pas compris quel était son but). Et au jeune blond (c'est une teinture mais le cerveau semble d'origine) qui, lorsque vous vous penchez pour caresser un mignon petit chat, vous taxe d'un "eh madame, il a l'sida le chat".

 

Mais là, j'avoue que je ne les suis plus moi ces gens. Cette nuit, vers 5h, je suis réveillée par ce CHARMANT jeune homme qui hurle à hauteur de toutes les 2 secondes "Anthony - Anthony - Anthony - Anthony - Anthony - Anthony - Anthony" sur un ton ma foi peu cordial et atteignant des décibels guère tolérables à cette heure avancée de MON sommeil. Je suppose qu'il s'est mis d'accord avec l'autre rotteur de voisin pour faire CH... tout le quartier, puisqu'un quart d'heure plus tard, replongeant peu à peu dans les limbes du sommeil, j'entends cette fois ci un raffût pas possible, genre le type il vide son garage en balançant son bordel contre les murs et la porte du garage, et bouge pendant 107 ans un truc en métal non-identifiable qui couine affreusement (vous savez, le genre de bruit aussi hérissant qu'une craie qui crisse sur un tableau noir). Puis il déplace sa voiture, puis s'arrête, puis recommence son foutoir, puis redéplace sa caisse, ça a duré assez longtemps pour que je me lève et regarde par la fenêtre la source de ces "petits" désagréments... Mais le truc c'est qu'il y a un lampadaire accroché exactement à 10 cm de ma fenêtre, ce qui fait que j'ai été aveuglée comme un moucheron et n'ai absolument rien pû voir de ce qui se passait. Je me suis lâchement laissée retomber comme une masse sur mon lit et voilà.

Quelquefois je me dis, quel bonheur ce serait d'habiter dans une baraque loin de tout, au milieu des champs et du silence... Puis je me m'y imagine, seule, en pleine nuit, au milieu de nulle part... et là, me connaissant, je me dis que finalement il vaut mieux que j'ai des voisins. Parce qu'avec les films de psychose que je suis capable de me faire la nuit au moindre petit bruit suspect... ce serait pas raisonnable.

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7 août 2007

Vacances

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25 juillet 2007

CultUrons-nous

BOUTONJe collectionnais les boutons quand j'étais petite (oui je sais il va falloir que j'arrête avec ma saga de quand j'étais petite, ça devient lourd, je sais, JE SAIS), de toutes les formes et couleurs possibles, et un peu plus tard, dans ma période "fillette à couettes et aux joues roses", les flacons d'échantillons de parfum, pour faire comme une copine. (d'ailleurs en passant, le mot "copine", ça me rappelle un curé qui avait dit un jour - non non j'allais pas souvent à la messe, loin de là, mais j'y étais juste le bon jour pour entendre ce qui va suivre - je cite : "co-pain", c'est celui avec qui on partage le pain". Un silence, puis il ajoute avec un sourire malicieux : "euh, ne parlons pas des copines !". hahaha.) (Attends, mais c'est quoi ce curé ?!)
Après j'ai commencé à collectionner les places de ciné, les boîtes de fer publicitaires, les billets de train, et les trèfles à quatre feuilles séchés entre les pages de bouquins (que je retrouve deux ans plus tard et que je fais tomber par terre en miettes râââ ! Rien de bien original en somme.

Et vous, vous collectionn(i)ez quoi?

Seriez-vous scalaglobuphile (boules de rampe d'escalier)? Schoïnopenxatophile (cordes de pendus)? Obituarophile (faire-part de décès)? Molubdotémophile (taille-crayons)? Microtyrosémiophile (Etiquettes de crèmes de gruyère)? Lucanophile (cerfs-volants)? Erpétolophile (grenouilles)? Appertophile (ouvre-boîtes)? Arctophile (ours en peluche)?

EH je les ai pas inventé ces mots barbares, si vous me croyez pas ben allez faire un tour et .

Comme ça, vous aurez plus besoin de collectionner les pots de confiture (oui parce que comme chacun sait, la coultoure, c'est comme la confitoure, moins on en a, plus on l'étale...). Comment ça ça veut rien dire c'que j'dis? Fais gaffe j'ai des tendances schoïnopenxatophiles moi !

19 juillet 2007

Toute ma vie

toute_ma_vieJay McInerney nous fait entrer dans la tête d'une riche new-yorkaise de 20 ans, fille à papa un peu tête à claque, et surtout paumée, qui passe sa vie et ses nuits entre les lignes de coke, ses amies et ses amants (riches de préférence...). Une plume acide et abrupte qui prête à Alison des propos cinglants et des réflexions acerbes sur le monde qui l'entoure.

Un roman qui ne nous laisse pas le temps de reprendre notre souffle mais qui en vaut la peine.
Un résumé très complet en cliquant .

19 juillet 2007

Un été à Lesmona

margaQuatrième de couverture
Ce « roman » épistolaire (publié en 1951) n'est pas une oeuvre de fiction. Les lettres en question ont réellement été écrites, à la fin du 19è siècle, par une jeune fille - Magdalene Pauli (ici camouflée sous le pseudonyme de Marga Berck). Lettres tenues dans l'ombre pendant un demi-siècle, puis livrées au public sans la moindre retouche par leur auteur, devenue entretemps une vieille dame délivrée de bien des illusions. Son livre, considéré aujourd'hui en Allemagne comme un classique, vingt fois réédité, devait bouleverser Thomas Mann au soir de sa vie. Il était resté à ce jour, inexplicablement, inédit en français.

"Marga (ses amis l'appellent Matti) a dix-sept ans et nous sommes en 1893. Pendant trois ans, elle adresse à sa meilleure amie des lettres où elle lui confie tout : le trouble où la plongent ses nombreux flirts, son désir d'échapper aux contraintes bourgeoises, son amour enfin, éperdu, total, pour un sien cousin débarqué d'Angleterre - et le drame à quoi la condamnent ses parents, qui ont déjà choisi pour elle celui qui sera son mari."

Des tranches de vie d'une jeune fille du siècle dernier, des lettres qu'on dévore les unes après les autres avec délectation... Ce livre qui de prime abord ne paye pas de mine est un petit bijou, mon véritable coup de coeur. Je n'ose même pas le ranger sur une étagère, je ne peux pas m'en séparer, il est toujours à côté de mon lit.

19 juillet 2007

Une journée dans la vie d'Annie Moore

livrePrésentation de l'éditeur
" Il faut que Margot profite de son dernier jour... Il faudra du temps pour qu'elle oublie son père. Y parviendra-t-elle vraiment ? " Ce devait être une journée comme les autres. Pourtant, alors qu'elle attend la venue improbable de son amant, Annie se voit confier la fille de sa voisine, qui vient de perdre son mari. Pas facile de s'occuper d'une enfant qui va apprendre dans quelques heures qu'elle ne reverra plus jamais son père. Et ce n'est pas Margot, sept ans, qui va lui faciliter la tâche. Du coup, c'est Annie qui va devoir remettre sa vie en question... Un premier roman irrésistible où se côtoient humour et tendresse, légèreté et émotion. "

Tout est dit... Un petit roman sans prétention qui se lit d'une traite. Une journée aux côtés d'Annie qui tente par tous les moyens d'occuper Margot, de lui faire passer une dernière journée comme les autres, avant "l'après".

17 juillet 2007

Flash Back (3ème édition...)

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Quand z'étais pitite, toute pitite pitite, il m'arrivait d'avaler malencontreusement des noyaux de cerise. "Oups, z'ai avalé le noyau papa", ce à quoi il répondait "Hhhhhhhhhhiiiin ! --(euh, oui, j'ai du mal à traduire les onomatopées parfois, alors imaginez le pousser cet espèce de "hhhin" en inspirant un grand coup)--Fais attention, bois surtout pas d'eau, sinon tu vas arroser le noyau et y'a un arbre qui va te pousser dans le ventre !"
Et moi, bien évidemment, j'y croyais à fond.
"Mais c'est vrai? t'es sûr?"
"Ben oui, c'est sûr !".

Alors je buvais plus rien... pendant 10 minutes, le temps que j'oublie et que je retourne vaquer à mes occupations (en gros que j'aille jouer avec mes voitures (et pas avec mes poupées, na!). Pi un jour j'ai compris qu'il s'était un peu foutu de ma goule quand même.

Source photo : Iro iro

14 juillet 2007

Flash Back (2ème édition)

dentierQuand z'étais petite (z'étais pas un jedi) (rôô mais c'est une chanson tu t'rappelles pas), je passais tous les étés chez ma mamie. Et le soir je voyais qu'elle mettait son dentier dans un verre pour les laver. Alors moi, dans ma petite caboche, je m'imaginais que c'était naturel, et que moi aussi, et toute personne normalement constituée, avait un dentier. Alors j'ai testé, j'ai tiré un peu sur mes gencives, mais rien à faire, ça bougeait pas d'un poil. Alors je me suis dit que ça devait arriver quand on était grand, mais que les enfants y z'étaient pas encore assez finis pour avoir ces dents trop classes. Oui parce que je trouvais ça vraiment trop classe de pas devoir se brosser les dents, de juste les enlever pour les mettre dans l'eau. J'me disais que ce serait vraiment chouette quand je serais grande. Mais mes gencives se décollent toujours pas, alors ça veut peut-être dire que je suis pas tout à fait finie encore...? (euh oui ça fait beaucoup d'adverbes à la suite mais bon en même temps hein, alors! quoi que? bref.)

12 juillet 2007

J'me coucherai moins conne ce soir...

Aujourd'hui, à mon travail de moua, j'ai pu agrandir ma culture culinaire en apprenant que les vieux du Nord trempent leur pain grillé-camembert dans le café ou le chocolat, ou mieux encore, dans un verre de vin blanc saupoudré de susucre. Mouais ben pour moi ce sera une autre fois hein.
J'ai appris aussi d'autres trucs (mais vaut mieux pas que ce soit culinaire), c'est qu'au milieu d'une route réunionnaise, il se peut que vous croisiez des escargots gros comme des poings. Je vous laisse imaginer le binz si vous prenez le risque de lui mettre un peu de sel sur la face. Glurps...

Escargot

1 juillet 2007

Peau salée et crustacés...

Camper à la mer comme des sauvages le week-end... ça détend... Revenir la peau salée et brûlée... Mais nous on n'est pas des cochons, on nettoie avant de partir, pas comme d'autres (mmmh les cadavres de bières, les bouteilles de coca et les mégots qui t'accueillent, ça met de suite dans l'ambiance... Je hais les sales).DSCN6498DSCN6502DSCN6501DSCN6497DSCN6500














































Et j'aime pas trop le sable, dans les cheveux, entre les orteils et dans les oreilles... (mais alors pourquoi je vais à la mer?). En plus mon méchant nappareil m'a lâchée... donc pas de photos nocturnes, tant pis, ça restera dans ma caboche. Mais c'tait bien...

29 juin 2007

Qui c'est celle là

crevetteHéééééééé les gens pourquoi vous disez rieng? Oui, oui j'parle pas français mais je suis si fatiguée... vous me le pardonnerez... Des fois je me demande à quoi ça sert un blog, qu'est ce que je cherche en faisant ça? Phénomène de mode sûrement, je surfe sur la vague... En fait moi j'ai démarré comme ça, un jour, mais avant je n'y avais jamais pensé, au contraire ça ne me plaisait pas trop comme idée. Alors pourquoi hein? Pour étaler mon égo sur la place publique, viendez les gens, qui veut du poisson, regardez mes crevettes comme elles sont belles ! et pas chères ! Je regarde mes statistiques et je frétille en voyant que les visites augmentent (hum? vraiment?). Quelle drôle de lubie ! Je crois que l'intérêt d'un blog, c'est surtout pour l'entourage du bloggueur, c'est une façon de prendre des nouvelles... (D'ailleurs j'en connais une qui ne s'est pas actualisée depuis un petit bout de temps hein? rrr). Après, il y a les égarés du web qui tombent dessus (pouf la tête la première!), et qui, peut-être, reviendront... Et un jour je s'rai super connue, on me demandera des autographes et tout ! haha. Meuh noooon je plaisante. Bon week-end...

24 juin 2007

Hier soir

Des fantômes au-dessus du feu...DSCN6360DSCN6336DSCN6365DSCN6431DSCN6432DSCN6345DSCN6339

23 juin 2007

Bulle

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Yoyotte (c'est moi) est fatiguée, yoyotte sait plus quoi dire, yoyotte a eu un entretien d'embauche hier à 300 km, yoyotte a été embauchée, yoyotte va déménager, yoyotte est contente, mais un peu triste aussi de quitter sa petite bulle, mais c'est pas grave, les bulles ça voyage, ça se pose ailleurs, et si ça éclate ben on retrempe le cercle en plastoc dans le liquide savonneux et on en refait des bulles, pas vrai? Et yoyotte se prend pour Jules César à parler d'elle à la 3ème personne.

feu_artifice_divers_dragon_parc_376775Ce soir pour se changer les idées, pour se défouler et profiter de son week-end avant de recommencer une semaine de boulot (d'exploitation mal payée devrais-je dire), c'est (ce sont? j'ai des doutes grammaticaux soudain) les feux de la Saint-Jean, au bord du Rhône, avec des gens, de la musique, à boire, à manger, et, n'oublions pas de les nommer, des moustiques affamées (oui ce sont les femelles qui nous piquent -houhou quel jeu de mot tout en finesse- notre délicieux elixir sanguinaire).

Et si je vous faisais un petit moment de culture hein? oui parce que quand on sait plus quoi dire on laisse les autres parler, c'est pas plus mal. Alors grâce à mon manque d'inspiration, plutôt que de lire des âneries vous allez vous culturer un peu. Cultiver, oui je sais, c'était juste pour voir si vous suiviez.

Vz'êtes pas obligés, hein, mais bon c'est pas inintéressant, et des fois c'est bien aussi de savoir en quel honneur on se murge la goule toute la soirée ! Pi comme ça, si vous avez un gros blanc dans une conversation avec un type ou une fille magnifique, vous pourrez toujours faire votre intéressant. Merci quiii?


Lire la suite...

Le 21 ou le 24 juin ? style="text-align: justify;"> On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean marquaient autrefois le début de l’été. En fait, ils avaient lieu dans la nuit du 23 au 24 juin ou du 24 au 25 juin selon les lieux, le 24 juin étant le jour de la Saint-Jean, donc en léger décalage avec le solstice d’été.
S’ils ont toujours été peu fréquents dans le Maine, la Bourgogne, la Franche-Comté, la Champagne et les Ardennes, ces feux de joie étaient réalisés chaque été dans la plupart des communes du reste de la France. Ils se sont maintenus jusqu’à la Première Guerre mondiale, parfois jusqu’à la Seconde, qui leur a donné un coup d’arrêt définitif.
style="text-align: justify;"> 

Un grand feu à voir de loin !

Dans certaines régions, chaque ferme faisait son petit feu. Mais la règle générale était la réalisation d’un grand feu de joie commun qui devait se voir le plus loin possible. Dans les plus humbles villages, la veille ou le jour de la Saint-Jean, tous les gens de la commune apportaient le soir venu, à l’endroit désigné, des fagots de brindilles, des branches mortes, des combustibles divers que l’on empilait en tas, dans la gaieté générale.
Parfois, on entassait tous ces matériaux autour d’un grand arbre coupé et fiché là depuis quelques semaines. Le sommet en était alors souvent décoré de fleurs en bouquet, en couronne ou en croix.



Qui allumait le feu ?

L’Eglise a toujours eu une regard mitigé sur ces feux qui datent de la nuit des temps. Tantôt elle s’en sert pour organiser des processions et christianiser cette fête populaire à travers le culte de Jean le Baptiste, tantôt elle tente d’interdire les feux de la Saint-Jean comme “entachés de superstitions”. Dans certains lieux, c’était donc le curé qui allumait le bûcher. Dans d’autres en revanche, c’était celui qui l’avait construit, ou bien le maire, le syndic, la personne la plus âgée du village, une jeune fille (les familles se battaient parfois pour que leur fille ait cet honneur), ou bien encore les derniers mariés de la commune…


Que faisait-on autour du feu ?

Des danses bien sûr, car cette fête était d’abord l’occasion pour la jeunesse du pays, garçons et filles, de se retrouver et de se plaire… Mais tourner autour du bûcher avait un sens quasi magique, variable selon les régions. Dans l’Oise, les mamans tournaient trois fois autour avec leur nouveau-né dans les bras pour lui porter chance. En Bresse, quatorze fois “pour être assuré de ne jamais avoir mal aux reins”. Dans la Creuse, on en faisait le tour neuf fois si on voulait trouver femme ou mari. “Aussitôt que les flammes pétillaient, tous les assistants, jeunes et vieux, se prenaient par la main et se mettaient à danser des rondes autour de la jônée. Les jeunes filles surtout se livraient à cet exercice avec beaucoup d’entrain, car elles savaient qu’en dansant ainsi neuf fois autour des feux de la Saint-Jean, elles se marieraient infailliblement dans l’année.



Les rites magiques autour des feux de Saint-Jean

Des superstitions et croyances magiques étaient liées à ces feux de joie. Dans la Creuse et le Poitou par exemple, on jetait des pierres dans le brasier pour les récupérer ensuite et de les placer dans les champs de raves : plus grosses étaient les pierres, plus grosses seraient les raves ! En Touraine, en Limousin ou dans le Haut-Poitou, on y jetait des pierres marquées d’une croix pour que “la bonne Vierge vienne s’asseoir sur la plus jolie des ces pierres, de sorte que le lendemain on y voit de ses beaux cheveux d’or”. A Metz, on faisait brûler des bouquets d’armoise pour éviter les maux de reins des moissons. Pour obtenir le même résultat, on pouvait dans certaines régions se faire balancer au-dessus du feu. Dans les Charentes, balancer son petit enfant au-dessus du feu neuf fois, c’était lui assurer une croissance rapide. En Gironde, celui qui voulait avoir de l’argent toute l’année devait tourner autour du feu de la Saint-Jean en y jetant une pièce, qu’il lui fallait retrouver dans les cendres une fois le feu éteint et conserver précieusement. En Bretagne, pays où les morts sont toujours plus présents qu’ailleurs, des sièges étaient posés autour du feu pour que les ombres des défunts viennent s’y placer, écouter les chants et contempler les danses.



Le saut par-dessus le brasier

Sauter par-dessus le feu de la Saint-Jean était aussi un rite très fréquent. On disait tantôt que le saut permettrait de se marier dans l’année, tantôt qu’il préservait des furoncles ou des sortilèges, tantôt encore qu’il portait bonheur ou qu’il “donnait force aux os et préservait des rhumatismes”… Les vieillards qui ne pouvaient plus sauter par-dessus le feu se contentaient d’enjamber une braise !
On faisait aussi sauter ou plutôt passer les troupeaux à travers le brasier presque éteint ou bien on menait les bêtes à travers la fumée ou les cendres du feu de la Saint-Jean pour les protéger des épidémies le reste de l’année.

 

Et après ?

Une fois le feu éteint, chacun rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé dans une armoire ou placé près du lit des parents, conservé jusqu’à la Saint-Jean prochaine, il devait préserver la maison de l’incendie, de la foudre et de certaines maladies. On pouvait
aussi en placer un morceau dans son champ pour protéger ses récoltes de la grêle, parfois aussi (disait-on) des chenilles et des limaçons. On utilisait jusqu’aux cendres de ce feu de joie, cendres auxquelles on attribuait des vertus bienfaisantes.
Quant à l’origine de ces feux de Saint-Jean elle-même, elle reste aussi inconnue que les propriétés magiques de ses cendres puisque, selon le grand folkloriste français Arnold Van Gennep, il ne peut s’agir ni d’une résurgence celtique, ni d’un culte romain ou germanique christianisé… Le mystère demeure."


(Texte : Marie-Odile Mergnac)
(Photo : Alex KHA, Parc île saint germain, Issy les moulineaux, Juillet 2004)
(Photo de la bulle : aucune idée, je l'ai piquée sur le net bouuu c'est pas gentil)

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